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C'est quoi ce bagali ?!

22 juillet 2009

Gros sur la patate

Axel n'est parti que depuis 4 jours et déjà il me manque énormément.

De son côté, il s'éclate comme un fou, profite de la piscine, de la plage, saute dans les vagues et "plonge" (Maman tu sais, j'ai plongé!"). Tant de choses qu'il fait pour la première fois sans moi.

Lui qui d'habitude râle pour tout, là il rit, s'amuse et est heureux. Sans moi. Je suis triste de ne pas pouvoir profiter de ces premières fois géniales avec lui.

Et dire qu'il faut attendre encore 10 jours avant qu'il rentre...

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14 juillet 2009

Michael Jackson

-" Maman, tu peux me mettre un autre CD s'il te plaît?"

Je tremble qu'Axel me demande d'écouter son "chanteur" favori : Titou.

-" Oui mon chéri, qu'est ce que tu as envie d'écouter?"

-" Je voudrais un autre CD de Michael Jackson"

Sourire jusqu'aux oreilles.

C'est bien mon fils, tu as tout compris... et mon bourrage de crâne fonctionne.

Ben quoi? C'est pas la meilleure musique de la Terre? Alors pas de scrupules.

10 juillet 2009

Gabriel a 21 mois

Voilà, nous y sommes. 22 mois demain et voilà que j'envoie seulement les nouvelles des 21 mois. Décidément, on s'refait pas!

Adieu "papoum"; désormais la voiture s'appelle "oiture", au grand désespoir des grands-parents qui trouvaient ça mignon. Rabaché 350 fois par jour, ça le devient beaucoup moins, mignon. Je suis donc très heureuse d'accueillir ce nouveau mot dans le vocabulaire de la framboise. Et il est loin d'être le seul. En effet, ce mois-ci, entre deux cris et hurlements, de nombreux mots ont eu le temps de s'imprimer dans le cerveau de notre petit ange diabolique qui nous fait même maintenant de jolies phrases ("je veux...", "j'ai envie...") et sait du coup parfaitement se faire comprendre. J'ai encore quelques petites lacunes, parfois, mais Axel comprend tout ce que dit son frère et je demande donc à mon interprète de traduire quand un détail m'a échappé.

Gabriel demande à porter un slip. La première fois, je me suis dit "Hourra, c'est la bonne, il a envie de devenir propre!". J'ai donc enfilé ledit slip au petit monstre puis ai tranquillement vaqué à mes occupations. 15 secondes. "Maman?", "Oui chéri?", "Par terre". Slip trempé, marre de pipi à essuyer dans la cuisine. Ô joie. Non, finalement, le slip c'était une mauvaise idée. La seconde tentative, fesses à l'air, a été bien plus convaincante. C'était quand nous avions enfin du soleil (sitôt reparti) et que les enfants pouvaient profiter de la petite piscine gonflable sur la terrasse. La piscine c'est bien mais ça donne envie de faire pipi à Axel et rentrer dans la maison dégoulinant c'est hors de question. Tilt! Encore plus drôle que de rentrer dans la maison mouillé pour embêter Maman, le pipi debout le long de la clôture (belle éducation!). Ca a plu aussi à Gabriel qui a voulu faire la même chose et qui a très bien réussi. Pas une seule goutte de pipi de tout l'après-midi ailleurs que devant cette pauvre clôture arrosée. Malheureusement, depuis le soleil a fichu le camp et je n'ai pas pu réitérer l'expérience. A charge de revanche...

Axel vient de terminer sa première année d'école, non sans un certain ras le bol. Lors des évaluations (si, il y a des évaluations en maternelle) il a même refusé de compter, ce qui ne m'a pas étonnée. En revanche, si compter, dessiner et colorier le gonflent au plus haut point, il aime reconnaître les lettres et sait écrire son A et son X (comme il dit). La suite ce sera pour l'année prochaine.

Axel semble avoir un peu moins peur de l'eau. Bon présage pour ses vacances dans une semaine avec son Papy et sa Nany qui ne désespèrent pas de le voir enlever chaussures et chaussettes sur le sable et du coup se tremper les pieds dans l'eau.

Axel et Gabriel découvrent Michael Jackson, un peu contraints et forcés. Mais ils commencent à apprécier. Gabriel danse et Axel m'a demandé de lui mettre un autre CD de Michael Jackson. Ils ne sont pas encore fans (mais ça va venir) : Axel m'a fait remarquer que Titou, lui aussi il danse et il chante bien. Sacrilège!

Le reste du temps, que font les monstro-plantes? Ils regardent la télé (s'ils pouvaient ils la regarderaient toute la journée (les zinzins de l'espace, Oggy et moi, on est devenu copains); ils jouent ensemble un peu mais ça finit toujours par dégénérer en ce moment et là c'est cris, hurlements, baston et j'en passe... Comme quoi, les mois se suivent mais ne se ressemblent pas. Ce mois de juin écoulé m'a d'ailleurs fait développer une allergie au bruit carabinée. Un cri et voilà que mon mal de tête reprend (sauf quand c'est moi qui crie, ça ne fait pas le même effet). Petite pause dans une semaine, car Gabriel se métamorphose en enfant -presque- silencieux quand Axel n'est pas là, mais je sais que mon grand monstre va terriblement me manquer.

3 juin 2009

Gabriel a 20 mois

Pressons, pressons, je recommence à prendre du retard et déjà les 21 mois approchent à grands pas. Il faut dire que cette fin de mois de mai a vu un événement de taille qui nous a plutôt bien occupés ces dernières semaines : la préparation d'une fête mémorable, celle des 60 ans de mes beaux-parents préférés, j'ai nommé Papy et Nany (enfin, Michèle et Alain -dans le désordre-).

Nos monstro-plantes continuent de nous étonner par leurs progrès.

Gabriel a laissé de côté son "parlé portable". Il fait désormais de véritables phrases : "il est où Papa ?" (au travail chéri), "elle dort Datcha", "il fait quoi Tasche ?", "il est parti Papa" (oui, au travail chéri), et plein de nouveaux mots, plutôt pas mal dits. Certains autres n'évoluent guère et il répète encore au moins 350 fois par jour "papoum". Pour ceux qui ne suivent pas (et je ne vous félicite pas), cela signifie voiture.

Gabriel n'utilise plus le pot. Vous voulez rire ou quoi, c'est pour les bébés! Quand même, c'est drôlement plus glorieux d'utiliser le réducteur comme son grand frère. Oui enfin bon, d'accord, ça c'est la raison officielle. La vraie raison, c'est que je commençais à m'arracher les cheveux à le voir se lever du pot immédiatement après que je l'aie posé dessus, sans même avoir fait la moindre goutte. Au moins, là haut (sur le réducteur), il ne risque pas de descendre tout seul. Ah Ah Ah. Et en plus ça marche, le pipi y est systématique. Mais s'il fait sans problème dès qu'il est sur les WC, il n'est cependant pas question qu'il demande et la couche est toujours remplie. Une solution consisterait à le mettre sur le réducteur toutes les 20 minutes en moyenne mais cela plomberait fortement mon emploi du temps, qui comme toute maman le sait, est chronométré de manière rigoureuse, surtout les jours d'école. J'ai bien essayé également de lui conseiller de prendre exemple sur Alyssia (son amoureuse, une petite poupée blonde aux grands yeux bleus qu'il adore et qui est la seule -hormis Datcha- qui ait droit à de véritables bisous). Car Alyssia, elle, à deux ans tout juste, est propre. Je n'en demande pas autant à Gabriel, bien que j'ai un temps espéré que comme Axel il serait propre à 20 mois, mais j'aimerais que de temps en temps il m'épargne les cacas mollement écrasés au fond de la couche (et encore, quand ils y restent et ne débordent pas sur le body; j'espère que vous n'êtes pas sur le point de manger...).

Axel de son côté, continue à râler comme il sait si bien le faire. Parfois il s'oublie et part dans un grand éclat de rire (j'aime le voir comme ça) ou bien nous bluffe par des connaissances que nous ne soupçonnions même pas. Pas plus tard que ce matin par exemple, où il m'explique le plus simplement du monde que la grande aiguille de la salle de bain est presque arrivée sur le 10, ou encore qu'il compte les cookies que nous avons préparés ensemble sur la plaque de cuisson : "1, 2, 3..." alors qu'il refuse catégoriquement de compter lorsqu'on lui demande. Pire, il fait exprès de se tromper (1, 2, 4) ou me fait halluciner en comptant de 2 en 2. J'ai d'abord cru à un coup de bol mais mon petit prince râleur reproduit l'exploit fréquemment. Bref, j'en déduis que son plaisir à lui, c'est de m'énerver.

A l'école, Axel apprend à écrire son nom. Il doit recopier bien consciencieusement les lettres d'un modèle. Je rêve de voir les progrès de mon premier petit poussin mais mes tentatives de persuasion pour qu'il réitère ces jolis caractères à la maison sont restées vaines. Tout au plus ai-je le droit de le voir gribouiller frénétiquement ses albums de coloriages. Rester zen, encore et toujours...

27 mai 2009

Fondant à la framboise

Il ne s'agit pas là de cuisine. C'est encore bien mieux que cela. Mais il s'agit vraiment de framboise, la mienne, celle qui a un sacré caractère, j'ai nommé Gabriel.

Depuis la semaine dernière, quand je couche Gabriel, que je l'allonge dans son petit lit à barreaux, bien calé dans sa gigoteuse moelleuse et confortable et que je dépose du bout de mes doigts un bisou sur son front, alors que je suis sur le point de laisser mon petit ange s'endormir paisiblement, il me dit : "T'aime".

Je fonds.

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13 mai 2009

Festival de Cannes

C'est ce soir qu'a commencé le mythique festival de Cannes. Avec ses stars, sa présidente (Isabelle Huppert), son maître de cérémonie (Edouard Baer) -j'en sais des choses (non en fait mes monstro-plantes m'ont laissé entrevoir le début du JT)- et bien sûr son tapis rouge.

A la maison, on n'a pas de tapis rouge. Et pourtant... c'est le festival de Cannes tous les jours. Complètement has been les Lars Von Trier (pardon pour l'orthographe), les Pedro Almodovar et leurs films d'auteur à mourir d'ennui.

Avez-vous d'ailleurs remarqué à quel point la palme d'or est un formidable indice pour savoir quels films sont à voir absolument et quels sont ceux qu'ils font fuir à grandes enjambées? Facile. Ceux qui ont eu la palme d'or sont à éviter comme la peste. Ca se vérifie chaque année, et j'en ai fait mon indicateur favori dans le choix des films qui m'interpellent.

Mais revenons à nos moutons. A la maison, c'est Cannes tous les jours. "Entre les murs", à côté des productions grandioses que me fait mon acteur fétiche -j'ai nommé Axel-, c'est de la gnognotte. En matière de mélo dramatique, mon monstro-plante excèle tout simplement. Et en guise d'ouverture du festival de Cannes, j'ai eu droit ce matin (hors compétition bien sûr) à :

- "Je suis encore fatigué Maman"

- "On est mercredi chéri, si tu veux tu peux encore te reposer, il n'y a pas école"

- "Non je veux me lever mais j'arrive pas à bouger"

- "Tu te sens tout mou parce que tu as faim mon coeur. Viens boire un bon chocolat chaud et ça ira mieux déjà"

Axel se lève, et feind la syncope.

- "Mamaaaaaaan, j'ai veux boire mon chocolat mais je suis trop fatiguéééééé"

- "..."

Puis, pas plus tard que ce midi, la compétition pour la palme d'or reprend.

- "Mange un peu tes épinards mon coeur"

- "Mais.... d'habitude j'aime ça les épinards, mais là ils sont trop sucrés pour moi"

- "..."

Alors si avec ça il n'obtient pas la palme d'or je n'y comprends plus rien. En tout cas, le prix spécial du jury ne peut pas lui échapper, c'est sûr.

29 avril 2009

Gabriel a 19 mois

Je craque.

Pas d'énervement, je vous rassure. J'aurais d'ailleurs plutôt dû écrire "Je fonds". Mes monstro-plantes s'adorent, se bisoutent et se câlinent. Quand Axel a un gros chagrin (bobo ou gronderie, c'est selon), Gabriel s'inquiète. Il se met accroupi à côté de son frère -qui est bien souvent étalé de tout son long sur le sol tant sa peine est grande- et l'appelle : "Tasche?" Non, Gabriel n'est pas encore germanophone (Tasche signifie poche en allemand) mais c'est le nom qu'il a inventé pour son frère. Alors Axel, dans un sanglot long et monotone, prend Gabriel dans ses bras; il lui fait un câlin; Gabriel se laisse faire bien volontiers et bien que la position soit généralement peu confortable, il ne bronche pas et attend patiemment d'être libéré de l'étreinte fraternelle.

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Gabriel poursuit son irrésistible (irrésistible car adorable) apprentissage des mots : "chaussettes", "chaussons", "chaussures", "câlin", "lolat" (chocolat) et toujours son "parler-portable" qu'en tant que parents nous parvenons parfois à comprendre. Exemple : "héna heugneu papoum eune Tasche". Traduction : "je joue aux voitures avec Axel". Enfantin! Mais ma plus grande "fierté", c'est qu'il dit enfin ce mot familial et sacré qu'est "bagali". Il a très bien compris de quoi il s'agit et l'emploie à bon escient. J'adore tout simplement.

Gabriel commence à se déshabiller tout seul. Chaussons, chaussettes, pantalon et t-shirt ne lui résistent pas bien longtemps. Il remonte également tout seul son pantalon pour s'habiller le matin. Il devient un peu plus débrouillard et j'avoue que ça fait du bien. Allez, la semaine prochaine je l'envoie prendre son bain et se brosser les dents tout seul !

Pour Axel, à nouvelles méthodes, nouveaux résultats (merci Nath!). Je n'irai pas jusqu'à dire qu'aucune punition n'est tombée ce mois-ci et que j'ai toujours su rester calme et imperturbable comme cette bonne vieille Super Nanny (encore elle), mais force est de constater que ces dernières semaines ont été plus sereines. Bon, d'accord, le papa étant en vacances pendant deux semaines, il a clairement contribué à la diminution des crises en tous genres et surtout au repos de mes nerfs. Mais je veux croire que sa présence n'est pas la seule responsable de cette acalmie bien méritée. Moi aussi, j'ai bien bossé, j'ai fait ma mère exemplaire qui explique calmement et qui n'a pas besoin de se fâcher tellement ses enfants sont devenus obéissants grâce à ses méthodes irréprochables... Mais bon, quand même, Axel a réussi à m'en sortir de belles ce mois-ci et j'ai préféré en sourire plutôt que de devenir chèvre : "Je peux plus respirer", "Je peux plus marcher", "J'ai mal à mes p'tits cheveux", "Les légumes vont me donner mal au ventre"... Cette liste n'est pas exhaustive... Oui, définitivement, il vaut mieux en rire.

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26 mars 2009

Gabriel a 18 mois

Pas de panique!

Si, parce que j'en suis sûre, en lecteurs assidus et passionnés que vous êtes des aventures des monstro-plantes, vous paniquez. Si. Je le sais. Votre angoisse est tellement palbable que je peux la ressentir, là, rivée derrière mon ordinateur.

Hé oui, c'est que bien sûr vous l'avez remarqué immédiatement ce titre et sa simple découverte vous a fait frémir d'angoisse : "Quoi?! 18 mois?! Mon Dieu mais c'est pas possible! Je n'ai pas eu le mail des 17 mois!!!!! AAAAAAAAAHHHHHHHHHH!"

Du calme mes amis. Vous n'avez pas loupé un épisode de ces trépidantes aventures, pas plus que je ne vous ai oubliés lors d'un précédant envoi.

Mais comme vous avez pu le remarquer depuis un certain temps, mes e-mails se décalaient de plus en plus et n'étaient plus en accord avec l'âge réel de mes terreurs. Ainsi, pour retrouver une certaine logique dans la chronologie des événements, j'ai volontairement zappé le mail des 17 mois. Point d'angoisse donc, puisque ce message vous fera découvrir un résumé des progrès et autres facéties des monstro-plantes pendant ces deux mois écoulés.

Un mur ? Mais pour quoi faire ?! Depuis que Gabriel s'est lancé sur ses deux jambes, il fait des progrès quotidiens époustouflants. Désormais, il s'amuse à faire la course avec Axel à travers toute la maison. Cette course effrénée se termine bien souvent par une chute, causée par un coup de fesse ou de pied fraternel, et Gabriel se relève sans sourciller, sans même avoir besoin d'un mur ou d'un quelconque autre appui pour repartir de plus belle.

Gabriel danse aussi. La musique des p'tits chats (je suis sûre que vous adoooooreriez; moi aussi j'adoooore) et zou, c'est parti : on tourne en rythme, on tombe, on se relève et on retourne....

Gabriel mange tout seul. Du début à la fin. Du coup, on peut manger tous les trois à table le midi, chacun s'occupant de son propre repas. Axel s'est empressé de me le faire remarquer : "Tu vois Maman, Gabriel il a plus besoin de toi". Le dessert, parfois un peu liquide, est une étape délicate qui nécessite de dégainer rapidement lingette et éponge pour nettoyer table, sol et petit garçon.

Gabriel parle. Je vous jure. N'y voyez pas là les élucubrations d'une mère bien trop fière de sa progéniture. "Biberon, chat, papoum (oui, oh, voiture, c'est pareil!), c'est chaud, pot, zizi, petit suisse (ou en tout cas quelque chose qui y ressemble fort bien), papeau (chapeau), gâteau... quand j'vous dis qu'il parle! Pour le reste, il essaie de se faire comprendre et pour vous laisser vous faire une idée, il s'exprime un peu comme s'il parlait sur un téléphone portable et qu'il passait dans un tunnel : ça coupe tout le temps, c'est haché.

Et sinon, il est sage. Il range, il écoute ce qu'on lui dit. Il n'y a pas besoin de beaucoup élever la voix quand il fait une bêtise (si ça arrive quand même). Un bonheur de petit garçon. Problème, les petits garçons, ça grandit. Et ça devient des petits garçons moins petits, genre 3 ans et 3 mois. Et là, la donne change...

Axel râle, Axel n'est jamais d'accord et jamais content, il pleure pour un rien, fait bêtise sur bêtise et a en plus le culot de contester les punitions (les miennes j'entend parce que celles de Papa c'est une autre histoire). Et là on se dit:  "Mais qu'est ce que j'ai mal fait?" On se remémore les conseils de cette bonne vieille super Nanny (celle de la télé, la vraie Nany n'est pas vieille) et on tente d'être ferme mais juste et intraitable. Axel est donc puni en permanence: dans sa chambre, au coin, privé de dessins animés, privé de chocolat (ça, ça marche pas mal)... Sauf que moi, punir, hé ben j'en ai ras le bol. Parce que je fais la méchante du matin au soir. C'est épuisant, et comme relation mère-fils, y'a mieux. Alors je tente de faire bonne figure mais j'ai hâte que cette mauvaise période soit derrière nous.

Alors la bonne nouvelle dans tout ça, c'est qu'Axel a beau faire les pires vacheries à son frère ("vas-y, jette ton biberon par terre") dans l'espoir qu'il se fasse lui aussi à son tour un peu gronder, c'est qu'il l'adore. "C'est MON frère! Et toi Maman t'as pas de frère!" Les disputes deviennent quand même moins fréquentes car mes deux monstro-plantes apprennent peu à peu à jouer ensemble. Ca n'évite pas les cris tous les jours, mais ça va mieux.

25 mars 2009

Faites le bon tri

Ce matin au petit déjeuner. Axel vient juste de finir d'engloutir son bol de lait.

- "J'ai encore faim Maman"

- "Oui mon chéri, qu'est ce que tu as envie de manger?"

- "Je voudrais de la brioche"

Problème : la brioche est aux pépites de chocolat et Axel, insupportable en ce moment, a été privé de chocolat pour la journée (on trouve les punitions qu'on peut...).

- "Ah non mon chéri, la brioche elle a des pépites et les pépites c'est du chocolat. Tu as été puni, aujourd'hui tu n'y as pas droit".

- "Ben, t'as qu'à me les enlever!"

13 mars 2009

Arrêter le temps...

Pour la millième fois depuis le lever de la sieste:

- "Axel habille toi!"

- "Méééé j'ai pas envie!"

- "Axel, ça suffit. Si tu n'es pas prêt quand la grande aiguille noire sera tout en haut, ce sera tant pis pour le goûter, tu traînes trop." 17 heures, ça me paraît être une limite raisonnable pour prendre un goûter, surtout que mon monstro-plante a fini sa sieste il y a une demie heure.

Au bout de 30 secondes, cris, hurlements et pleurs s'échappent de la salle de bain.

- "Ouiiiiiiiin, Mamaaaaaaan, l'aiguille elle va arriver tout en haut et je pourrais pas goûteeeeeeer."

- "Hé bien dépêche toi mon chéri et arrête de râler."

- "Mamaaaaaaaan, ouiiiin, enlève les piiiiiiiles!"

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